ÊTRE UNE DEMI-MÈRE

ÊTRE UNE DEMI-MÈRE

Désirez devenir maman, porter cet enfant en moi, lui donner la vie et enfin l’avoir dans mes bras. Je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai mon Noah. 

N’avoir vécu aucun de ces moments à quoi me rattacher et accueillir des enfants qui me sont étrangers dans ma vie me faisait peur. J’avais peur de ne pas ressentir cet amour si puissant, si naturel que j’éprouvais pour mon fils face à eux. J’avais peur de moi, j’avais peur d’eux... Tellement de craintes et d’appréhensions nourrissaient mon esprit. Allais-je être à la hauteur? Est-ce qu’ils allaient m’accepter, encore mieux m’aimer.

C’est un rôle flou, deuxième maman, grande amie, ennemi?

J’ai réalisé qu’être une belle-mère tu ne le deviens pas, tu le vis tout simplement. Je me suis étonnée à penser à eux lorsqu’ils n’étaient pas là, à m’ennuyer d’eux, à ressentir le besoin des coller de leur dire le mot fatidique JE T’AIME. 

Ce n’est pas la grossesse, le temps passé avec eux ou ton titre de belle-mère qui détermine et quantifie l’amour que tu peux ressentir pour des enfants qui ne sont pas biologiquement les tiens. Il suffit d’une marque de tendresse pleine d’authenticité venant d’eux à mon égard et mon cœur a explosé.

 

Depuis 4 ans , je partage mon quotidien avec 2 enfants dont j’ignorais l’existence avant de rencontrer leur papa. J’ignorais que je me ferais frapper par une vague d’amour si puissante que je deviendrais la meilleure version de moi-même, une meilleure maman et peu importe ce que je suis pour eux; belle-mère, complice, amie, blonde de leur père et bien je les aimes tout simplement et je fais de mon mieux auprès d’eux.

Est-ce que c’est toujours rose être dans l’ombre de la mère...Tse la vraie maman avec le titre pis tout ce qui vient avec...La réponse est NON! C’est ingrat, c’est parfois frustrant, parfois triste, mais au final je ne suis pas là pour prendre la place de qui que ce soit et encore moins revendiquer ma place. Je veux juste être là pis les aimer. 

Même s’il est vrai que nous ne sommes pas liés par le sang, il est également vrai que nous sommes liés par quelque chose de fort et puissant pis ça c’est assez pour que je porte mon chapeau de belle-mère avec fierté et amour.

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